Vous l’aurez compris, il a fallu se montrer innovant pour proposer des solutions adaptées à l’ensemble des professionnels du secteur de la restauration rapide ainsi que du secteur de l’alimentaire d'une manière générale. Le travail de nouvelles matières a été nécessaire. Doublé aux contraintes purement techniques, le prisme de la situation environnementale a conduit les professionnels de l'emballage à redoubler d’intelligence ainsi que d’inventivité afin de pouvoir proposer de réelles alternatives. Le développement des couverts en bois a été un début de réponse à l’interdiction du plastique. Des matières telles que le bambou ou encore la pulpe ont permis de coller à la nouvelle législation. Et si finalement la clef du problème résidait dans la capacité des sociétés d’emballages à innover en dépit des contraintes techniques qui s’imposent à elles ? Si la véritable force du secteur consistait simplement en sa propension à ne jamais se reposer sur ses acquis et développer des produits réutilisables à l’ère où les matières premières finissent par manquer cruellement. Cette même époque où les délais de livraison n’en finissent pas de s’accroître contribue à remettre en question l’organisation du monde, pas cette créativité propre aux emballages.
Pour conclure, il est évident que la crise sanitaire a eu des conséquences nettement palpables sur l’activité des sociétés d’emballages. Cependant, en réponse aux demandes des restaurateurs et du secteur de l’alimentaire, ces mêmes professionnels ont été le moteur d’un changement accéléré des habitudes.